"On a eu du mal à venir !" C'est par ces quelques mots qu'Orelsan a rappelé, samedi soir au Printemps, la polémique qui l'entoure. Pour le reste, il a donné un excellent concert. Certes, certains mots sont crus, mais il faut reconnaitre au rappeur caennais des textes souvent justes sur le malaise adolescent.
Et le concert est très bon enfant, avec distribution de Coca, des déguisements (un lapin, Superman, Batman...). Une guitare électrique vient parfois s'en mêler alors que le flow d'Orelsan reste impeccable. Une belle prestation.
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les excès du White Trash made in France ou l’histoire d’un mauvais remake
RépondreSupprimerWhite Trash. Le terme sera la coquetterie des prochains jours dans la presse ignorante ou en déficit d’adulescence.
Le phénomène a été sociologiquement marqueté par un spécimen quelconque dans une maison de disque, major ou indépendante, il n’y a plus de différence. Il n’y en a jamais eu. Puisque le but principal des organes de production culturelle est de fournir une solution adaptée à toutes les niches de population, alors autant tirer avantage de la paupérisation ambiante qui unit les enfants de prolétaires high tech et de la bourgeoisie vintage dans une middle class pseudo universitaire.
White Trash. Là où l’on pourrait trouver l’expression raciste comme bamboula® ou bougnoule, on y trouve une forme méliorative d’acceptation socialo-artistique qui émoustillera les mêmes illuminés qui ont mis au panthéon l’illettrisme d’Abd Al Malik.
La suite :
http://souklaye.wordpress.com/2009/02/16/white-trash-made-in-france-ou-l’histoire-d’un-mauvais-remake/